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Titre du blog : les-mordus-de-Twilight
Auteur : ptitecricri-du-tarn
Date de création : 12-04-2013
 
posté le 29-02-2016 à 22:19:15

Vampires du 18e S - Michael Caparek

Michael Casparek
 
 
Michael Casparek est le nom d'un hongrois décédé en 1718 et suspecté de vampirisme par les autorités locales.
 
Au XVe siècle, les épidémies de peste sont l'occasion pour la population (surtout en Europe de l’Est) d'une véritable frénésie anti-vampire.
En Moravie, l'évêque d'Olmütz, devant la multiplication des plaintes des villageois de la région, mit sur pied des commissions d'enquêtes.
 
Michael Casparek est le premier cas de vampirisme établi, et étudié dès l'année de sa mort, en  1718. Son cas fit en effet l'objet d'une enquête officielle, dans son village de Liptov en Hongrie
 
 
Légende et roman
 
Au début du XVIIIe siècle, une histoire étrange terrifie la ville de Lubló en Hongrie (aujourd'hui Ľubovňa en Slovaquie), dans la région de Szepes (enslovaque Spiš) à l'époque remise en gage à la Pologne.
Dans cette ville où le commerce du vin est florissant depuis des siècles, en 1718 Mihály Kaszperek (en hongrois Kaszperek Mihály), commerçant très connu en vins de Tokay, est accusé de vol au cours d'un procès. L'homme meurt de façon inattendue, mais après sa mort on dit que son fantôme vient rendre visite tous les soirs à sa belle veuve.
Les citoyens de Lubló, superstitieux, déterrent le mort, le décapitent et le brûlent en public.
Les chroniqueurs décrivent ce cas en y mettant toute la couleur nécessaire, par exemple un compte-rendu de l'époque dit : « Même en plein jour, ce vampire dévastateur molestait affreusement les voyageurs passant dans la ville et les serviteurs, attaquait les travailleurs des champs, mettait le feu aux maisons de la ville. Il prenait aux débiteurs leur argent et rendait leur dette à leurs prêteurs. »
 
Comme d'habitude avec ce genre de légendes, les conteurs transmettent l'histoire en la mettant en forme à leur goût. 
Ferenc Vilsinszky, notaire de la ville, écrit en polonais cette histoire l'année même des événements dans le codex Liber Actorium conservé dans les archives de la ville, en y joignant les comptes-rendu d'audience officiels.