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Pour les mordus de Twilight ... de A à Z : des origines légendaires aux mythologie moderne ... tout savoir sur les 'Vampires' et 'Loups Garous' des temps anciens à nos jours en passant par la réalité et la sciences fiction. Pour comprendre tout sur TWILIGHT et le monde qui l'entoure

posté le 20-02-2016 à 18:58:58

Annexe 1.b - Le syndrome de Renfield et le vampirisme clinique

Le Syndrome de Renfield, ou vampirisme clinique, est une déviance mentale rare qui pousse un individu, (généralement un homme), à boire du sang humain - le sien ou celui d'autrui. Il s'apparente ainsi aux vampires.

Ce comportement est associé dans certains cas à des tendances sadiques, nécrophiliques ou cannibaliques.

 

Si l'on en croit la légende du vampire, ce n'est vraiment qu'après que la victime du vampire se soit nourrie pour la première fois, qu'elle ait goûté le sang pour la première fois, que cet individu passe de l'autre côté et devient vampire. Ils sont ensuite et pour toujours à la merci de cette folle soif de sang que cette expérience fait naître.

 

Ce passage de l'autre côté, cet effondrement du tabou culturel interdisant de boire du sang, est ce qui marque le début de la maladie du vampirisme, dans la légende aussi bien qu'en réalité. C'est la raison pour laquelle le phénomène moderne appelé "vampirisme clinique" est peut-être plus compréhensible en termes de théorie primitive d'une maladie causée par la violation d'un tabou. L'excitation ressentie en réalisant un acte interdit ne fait que renforcer le comportement et augmente le plaisir qui sera répété et répété encore.

 

Herschel Prins (1984), une autorité britannique en ce qui concerne le vampirisme clinique dont les recherches ont permis de définir le syndrome, note que, dans la littérature psychiatrique, le mot "vampirisme" a été utilisé pour couvrir un large spectre de phénomènes.

 

                                                  richard-noll-vampires

 

Des activités aussi rares que la nécrophagie (manger la chair des morts), la nécrophilie (sexe et contact avec des corps morts), le cannibalisme, et autres types de lustmord (lust-murder [meurtre avec convoitise]) comme le nécrosadisme (maltraiter des corps) ont été regroupés sous ce terme depuis le 19ème siècle en y ajoutant le sens traditionnel de boire le sang des autres (vampirisme) ou son propre sang (autovampirisme).

Tous ces comportements sont étudiés conjointement dans un article sur les "syndromes de pratiques sexuelles anormales", écrit par Rebal, Faguet et Woods (1982).

 

Il est tout à fait concevable que Bram Stoker soit tombé sur la traduction anglaise de 1892 de "Psychopathia Sexualis" (1886), écrit par le célèbre neurologue et psychiatre allemand Richard van Krafft-Ebing (1840-1902), qui contient beaucoup de comptes-rendus vivants de cas de meurtres avec convoitise impliquant la nécrophagie, la nécrophilie, l'ingestion de sang, et l'excitation sexuelle que certains individus ne peuvent atteindre qu'en voyant le sang frais de leurs partenaires sexuels couler, ou en se l'imaginant couler.

Les vampires dans le livre de Stoker commettent des meurtres abjects avec convoitise sur des hommes, des femmes et même sur des enfants, meurtres qui semblent similaires à ceux figurant sur les graphiques du célèbre texte de Krafft-Ebing.

 

L'expert en pathologie sexuelle du 19ème siècle définit "lustmord" comme une "convoitise potentiellement cruelle, une convoitise criminelle s'étendant à la nécrophagie" (Krafft-Ebing, 1892, p.62). Le meurtre ressemblant le plus à celui d'un vampire est celui, cité à plusieurs reprises, d'un viticulteur de 19 ans du nom de Leger :

"Cas 19…. D'humeur changeante, silencieux, timide en société depuis sa jeunesse. Il se met en quête d'une situation. Il erre depuis huit jours dans la forêt quand il attrape une fille de douze ans, la viole, mutile ses parties génitales, arrache son cœur, en mange une partie, boit son sang et enterre les restes. (Krafft-Ebing, 1892, pp.63-64)"

 

L'article écrit par Prins dans cette collection inclut son schéma de classification concernant les divers degrés de ce qu'il considère être la meilleure définition du vampirisme.

Comme il le remarque lui-même, il est basé sur le travail de Bourguignon (1977 ; 1983).

 

Le modèle du vampirisme clinique proposé ici (et basé sur la lecture de nombreux cas) définit le syndrome en exposant un parcours clair qui peut s'appliquer à tous les cas dans un ou plusieurs de leurs aspects. Il propose également de donner au syndrome du fétichisme sanguin et sexuel appelé vampirisme clinique, un nouveau terme éponyme pour les futurs traitements psychiatriques et de le renommer "syndrome de Renfield" en l'honneur du personnage présent dans le "Dracula" de Bram Stoker qui porte les mêmes signes et symptômes classiques de ce désordre.

 

** 

 

Evolution de la maladie

 

La progression du syndrome de Renfield suit un parcours typique dans de nombreux cas :

  • L'autovampirisme est souvent développé en premier, dans l'enfance, en se faisant des plaies ou des coupures dans la peau pour saigner, lequel est alors avalé. Plus tard, l'enfant apprendra à ouvrir des vaisseaux plus importants (veines, artères) afin de boire un flot de sang chaud plus directement. Le sang peut être alors ingéré au moment de la coupure, ou être gardé dans des bocaux ou autres contenants pour une soif ultérieure, ou pour d'autres raisons. La masturbation accompagne souvent la pratique de l'autovampirisme. 
  • La zoophagie (littéralement le fait de manger des créatures vivantes, mais plus spécifiquement de boire leur sang) peut se développer avant l'autovampirisme dans quelques cas, mais c'est généralement la seconde étape. Les personnes souffrant du syndrome de Renfield peuvent, eux-mêmes, attraper et manger ou boire le sang de créatures vivantes comme des insectes, des chats, des chiens, ou des oiseaux. Le sang des autres espèces peut être obtenu dans des lieux comme les boucheries, les marchés et est ensuite ingéré. L'activité sexuelle peut, ou non, accompagner cette pratique. 
  • Le vampirisme, dans sa vraie forme, est l'étape suivante du développement - se procurer et boire le sang d'êtres humains. Cela peut se faire en volant du sang dans les hôpitaux, dans les laboratoires etc, ou en essayant de le boire directement sur les autres. Normalement, cela implique une sorte de consentement mutuel lors de l'acte sexuel, mais dans le cas des meurtres avec convoitise et des autres crimes violents, l'activité sexuelle et le vampirisme peuvent ne pas être acceptés.

 

 

 

***

Renfield… ce nom me dit quelque chose ? 

 

Dwight Frye incarnant Renfield dans "Dracula" de 1931

 

Cette appellation est due à Richard Noll, un psychologue américain et auteur en 1992 d'un ouvrage en anglais : " Vampires, werewolves, & demons : 20th century reports in the psychiatric literature ", publié aux éditions Brunner - Mazel.

 

Richard Noll a souhaité nommer ce désordre mental en référence au personnage du roman " Dracula " de Bram Stoker.

En effet, Renfield, enfermé dans une clinique psychiatrique, est soumis aux même symptômes. Totalement obsédé par le sang, il souhaite attraper des insectes puis des animaux de plus en plus gros pour s'en procurer. Après avoir côtoyé le Comte Dracula, Renfield pense que le sang lui permettra de se nourrir d'énergie vitale. Il ne cesse de répéter : " Le sang s'est la vie ! ".

 

 ****

 

L'obligation de boire du sang est presque toujours associée à une pratique sexuelle forte. 

Le sang peut quelquefois prendre une signification quasi mystique en tant que symbole sexualisé de vie et de pouvoir, d'où un sentiment de bien-être et de prise de pouvoir vécu par les malades qui pratiquent ce genre d'activités.

 

Les personnes souffrant du syndrome de Renfield sont en majorité des hommes.

 

La caractéristique définissant le syndrome de Renfield est la dépendance, l'obligation de boire du sang. Les autres activités liées comme la nécrophilie et la nécrophagie qui n'ont pas pour but l'ingestion de sang ne sont pas à ranger dans les aspects de ce désordre.

 

 

Les individus souffrants de ce trouble mental ne sont évidemment pas de véritables vampires. Ce sont les médias qui les ont apparentés aux vampires, du fait de leurs actes monstrueux et sanguinaires.

Certains criminels récents se prennent pour des vampires ou vénèrent le mythe : De nombreux tueurs en série étaient sujets au vampirisme clinique : Peter Kurten (le vampire de Dusseldorf), John Haig (le vampire de Londres) ou encore Fritz Harrmann (le vampire de Hanovre), HenryBlo, le Sergent Francois Bertrand...

  

 

 


 
 
posté le 20-02-2016 à 19:07:38

Annexe 1.c - La paralysie du sommeil

Définition : Trouble du sommeil provoquant une paralysie parfois accompagnée d'hallucinations, à l'origine de certains cas de hantise ou de possession 

 

 

La paralysie du sommeil est un trouble intervenant lors de l'endormissement (on parle alors deparalysie hypnagonique) ou lors du réveil (paralysie hypnopompique).

La personne est consciente, mais se trouve dans l'incapacité du bouger pendant plusieurs minutes.


La paralysie du sommeil s'accompagne éventuellement d'hallucinations auditives, visuelles ou tactiles, ce qui rend l'expérience particulièrement traumatisante pour la personne qui la vit. 

 

 

La paralysie du sommeil est un phénomène relativement courant et répandu, dans la mesure où 1/4 de la population a vécu au moins une fois dans sa vie une expérience de ce genre.

 


Il ne faut pas confondre la paralysie du sommeil avec les terreurs nocturnes qui elles correspondent davantage à des crises de panique et ne se manifestent jamais par une paralysie corporelle.

 

 

 

La paralysie du sommeil peut expliquer les croyances de certaines populations en l'existence des vampires. Tout comme la porphyrie, ses symptômes sont donc intimement liés aux mythes du vampirisme.

On trouve des références à ce trouble dans certaines peintures classiques ou encore dans les oeuvres mettant en scène des vampires psychiques.

 

 

Tableau - Le Cauchemar

 

 

Causes physiologiques

En temps normal, la paralysie du sommeil est un phénomène naturel se produisant chez tous les êtres humains durant le sommeil : elle empêche que la personne ne bouge lorsqu'elle rêve et qu'elle ne se blesse par des mouvements incontrôlés.


Lors du sommeil paradoxal, les motoneurones du tronc cérébral sont inhibés, les influx nerveux y circulant sont alors bloqués. Selon certaines hypothèses, cette inhibition s'expliquerait par un très faible taux de mélatonine, qui empêcherait la dépolarisation des neurones. Tous les muscles du corps se retrouvent donc paralysés, sauf ceux des activités métaboliques essentielles : respiration, digestion et circulation sanguine. Les muscles contrôlant les déplacements des yeux ne sont pas bloqués eux non plus – ce qui explique que la phase paradoxale du sommeil soit caractérisée par des mouvements oculaires rapides.

 

Cette paralysie ne doit normalement apparaître que lors de l'entrée en sommeil paradoxal et disparaître sitôt cette phase terminée. Cependant, dans certains cas, elle est décalée et empiète sur l'endormissement ou le réveil du dormeur.

Les raisons de ce décalage ne sont pas encore clairement établies à ce jour. Certains facteurs tels que le stress, la prise d'anxiolytiques, un changement d'environnement, un manque de sommeil, une lumière ambiante lors du sommeil... semblent le favoriser. C'est également l'un des symptômes permettant de diagnostiquer une narcolepsie (une forme d'hypersomnolence)
 
 

Symptômes

 

Lors d'une paralysie du sommeil, la personne est pleinement consciente mais son corps est complètement paralysé (à l'exception des yeux qui peuvent éventuellement encore bouger). Certains rares témoins ont affirmé avoir réussi à effectuer quelques mouvements, mais avec énormément de difficulté.

 


La personne a également du mal à respirer et éprouve un sentiment d'écrasement et de pression sur la poitrine. Cette paralysie peut durer de quelques secondes à une dizaine de minutes, après quoi elle cesse spontanément et la personne retrouve peu à peu le contrôle de son corps. 

 

 

La paralysie du sommeil s'accompagne souvent d'hallucinations visuelles et auditives, chez environ 1/3 des gens en souffrant. Celles-ci sont provoquées par l'état de confusion et de panique dans lequel se trouve la personne qui bien souvent ne comprend pas ce qui lui arrive. 

Les hallucinations peuvent être discrètes (simples bourdonnements ou sifflement dans les oreilles), mais elles peuvent également revêtir un caractère plus effrayant : sensation d'une 'présence hostile' dans la chambre ; bruits de pas, de respirations ou de voix ; visions d'ombres ou de silhouettes, voire d'apparitions démoniaques extrêmement réalistes ; sensation de contact tactile...

 

 

La nuit

"La Nuit"

 

Lorsque la paralysie est accompagnée d’hallucinations hypnagogiques, il existe plusieurs degrés d’hallucination, pouvant varier de l’illusion fugace à l’hallucination complète où la personne est convaincue d’avoir vécue une expérience réelle. Dans les deux tiers des cas, les personnes éprouvent juste la sensation d’une présence ou d’une entité. Cette présence est la plupart du temps « ressentie », le sujet ayant l’impression qu’elle est hors du champ de vision, debout dans la pièce ou assise sur le lit. Parfois cette présence paraît inquiétante, inquisitrice ou maléfique. Plus rarement, elle peut se montrer agressive, et s’asseoir sur le torse du dormeur pour essayer de l’étouffer ou de l’étrangler. Partout dans le monde, en Occident comme en Orient, ce phénomène a donné naissance à diverses représentations : Old Hag (la vieille sorcière) en Amérique du Nord ; incubes et succubes en Europe ; le Broyeur d’os dans les pays baltes, etc.

D’autres types d’hallucinations sont parfois rapportées : sonores (craquements, claquements dans la tête ou la nuque, bruits secs, bangs, sonneries) ; tactiles (contacts physiques, sensation d’être tiré par les pieds, vibrations dans le corps, tremblements) ; visuelles (tâches lumineuses, auras, boules de lumière, perception des objets dans le noir) ; kinesthésiques (sensations de flottement, de chute ou d’expérience hors du corps).

 

L'aspect que prend l'hallucination est très dépendant du caractère de la personne, de son imagination, de son état physiologique... mais également (et surtout) du substrat culturel de celle-ci et de ses croyances. C'est ce qui explique que certaines figures (telle celle de la vieille sorcière, ou Old Hag en anglais) reviennent de façon récurrente dans les témoignages de personnes ayant vécu une paralysie accompagnée d'hallucinations.

La paralysie du sommeil est donc très probablement à l'origine de certains cas de supposées hantises ou possessions. Elle explique également la légende (mondialement répandue) des esprits cauquemars, qui se posent sur la poitrine du dormeur et l'écrasent de leur poids.


La paralysie du sommeil ne présente aucun danger pour la personne qui la vit, en dehors de l'expérience désagréable occasionnée par les hallucinations. 
Il semble cependant qu'avec une certaine habitude du phénomène et en gardant son calme, le dormeur puisse arriver à contrôler les hallucinations qu'il subit, à la façon d'un rêve lucide ; il arrive également à retrouver le contrôle de son corps plus rapidement et avec plus de facilité. La paralysie du sommeil cesse alors d'être une expérience traumatisante.

 

 

Traitements

 

Si les crises sont persistantes, il est recommandé de vérifier si elles ne sont pas associées à la  narcolepsie (caractérisée par un temps de sommeil excessif durant lequel un individu ressent une extrême fatigue et peut possiblement s'endormir involontairement à un moment non-adapté, comme au travail , à l'école, ou dans la rue.). Autrement, à moins de formes sévères ou familiales, il n'est besoin d'aucun traitement médicamenteux.

 

Bien que le trouble ne présente aucun danger en soi, il peut avoir un fort impact psychologique sur le sujet. C'est généralement l'angoisse accompagnant les crises qui amène la personne souffrant de paralysie du sommeil à consulter.

 

Aussi le traitement doit lui permettre de relativiser son expérience par l'explication des phases du sommeil et en particulier de l'atonie musculaire du sommeil paradoxal

 

Il faut bien sûr limiter les facteurs favorisants, s'il s'en trouve.

 

 

Conclusion 

Il ne faut pas confondre la paralysie du sommeil avec :

  • le cauchemar, rêve suffisamment effrayant pour réveiller le dormeur ;

Le cauchemar - Nicolai Abraham Abildgaard

Le cauchemar - Nicolai Abraham Abildgaard 

 

  • la cataplexie, rencontrée dans la narcolepsie, où la personne éveillée s'écroule à cause d'une atonie musculaire généralement provoquée par une forte émotion ;
  • les paralysies hypokaliémiques, qui peuvent survenir au réveil chez l'adolescent mâle après un abus d'alcool.


On peut plus difficilement confondre la paralysie du sommeil avec les terreurs nocturnes, qui touchent le plus souvent des enfants de 6 à 12 ans : celles-ci se produisent au cours de la nuit, dans les premières heures du sommeil ; loin d'être immobilisé, le sujet est retrouvé assis sur son lit en sueur, les yeux ouverts et fixes, montrant des signes de panique (cris, pleurs, gesticulations ou propos incohérents). Il n'est pourtant pas véritablement réveillé et ne garde généralement aucun souvenir de l'épisode le lendemain.

 

 

 

Le Folklore et les Vampires

 

Durant les épidémies de "Vampirisme" du 18e siècle en Europe de l'Est,  la population était sensible à la superstition et aux événements surnaturels.

Ne connaissant pas le processus de décomposition des corps, les cadavres gonflés passés pour des vampires gorgés du sang de leur victimes. Une véritable psychose régnait dans les villages ou les habitants attribuaient tout phénomène anormal aux forces maléfiques.

 

En proie à la peur, les villageois sujets aux paralysie du sommeil croyaient voir leurs proches défunts, revenus dans leur sommeil pour les tourmenter.

 

Le Vampire du Folklore suçait parfois le sang de ses proies, mais dans la majorité des récits de l'époque, il étouffait ses proches.

 

Ne dit-on pas également que le vampire influence les rèves ? 

 

 

 

Les hallucinations éprouvées lors de la paralysie du sommeil sont liées à l'état d'esprit du sujet et à ses croyances personnelles.

En fonction de l'époque, les mêmes symptômes (paralysie, étouffement, angoisse profonde et sensation d'une présence " surnaturelle ") s'incarnent ainsi de différentes manières.

 

Durant l'antiquité, l'être qui étouffait le dormeur possédait fréquemment un visage démoniaque, mi-humain mi-monstrueux. Ses traits étaient souvent féminins, évoquant les vieilles sorcières.

La légende des incubes et succubes peut également s'expliquer de cette manière, même si les symptômes d'excitation sexuelle sont assez rares dans le cas d'une paralysie du sommeil.

 

De nos jours, ce trouble pourrait être à l'origine de nombreux témoignages d'enlèvements par des extra-terrestres.  

 

 


 
 
posté le 20-02-2016 à 19:14:57

Annexe 1.d - Le Vampirisme moderne

Le mythe du vampire existe toujours.

 

Au 21e siècle, la culture vampirique est plus forte que jamais.

 


Il existe un réseau de plusieurs milliers de vampires en Amérique du Nord et en Europe et également, dans une moindre mesure, au Japon.

 


Les vampyres modernes sont réunis au sein d'ordres occultes dont les rituels sont directement inspirés des sociétés secrètes européennes du 19e siècle.

 

 

Qu'est-ce qu'un vampire moderne ?

 

Les membres intègrent le vampirisme à leur mode de vie

 

Ce ne sont pas des gothiques. Ils portent de faux crocs qui sont réalisés sur mesure.

Ces crocs représentent le côté charnel, la face bestiale et donc l'animal qui sommeille en chaque être humain. En portant ces crocs de manière visible, le « vampire » ne triche pas sur sa vraie nature ; il montre aux autres le prédateur qu'il est réellement.

 

Les vampires modernes n'ont rien de comparable avec ceux qui ont alimenté la littérature. Il s'agit pour la plupart de jeunes qui ont grandi dans les ghettos.

Manifestement, devenir vampire permet à ces jeunes d'intégrer une famille, un groupe et d'avoir une identité. Unis, ils se sentent plus puissants et surtout, ils existent enfin, au sein d'un système qui broie l'individu isolé.

Les initiés portent d'ailleurs un médaillon, le ankh, symbole qui unit tous les vampires et montre qu'ils constituent une entité ayant un but commun. 

 

 

Ankh Vampire 

Ankh Vampire

 

 Ankh Vampire

 

Parmi les milliers de vampires, tous n'ont pas les mêmes motivations. Certains le deviennent par mode, pour se trouver une identité, par spiritualité ou tout simplement par luxure.
En effet, le sexe est étroitement lié au vampirisme.

D'autres membres sont des fétichistes du sang, persuadés que ce breuvage leur donne l'énergie indispensable pour survivre 

 

Si à New York, les vampires se font discrets la journée, ce n'est pas le cas à La Nouvelle-Orléans. Dans le quartier français, très mal réputé, le vampirisme sévit au grand jour.

Des membres de tous les États s'y retrouvent pour y organiser des fêtes, des cérémonies et des rituels.

 

 

 

La Nouvelle Orléans : Capitale mondiale des vampires

 

La Nouvelle Orléans, ville de la Louisiane aux États-Unis, est considérée comme la capitale mondiale des vampires.

Mais d’où vient ce mythe autour des ces créatures de la nuit ? 

 

 

Une légende à l’origine du mythe

A La Nouvelle Orléans, les vampires sont devenus une véritable légende.

A l’origine de ce phénomène, l’histoire du célèbre comte de Saint-Germain, transformé en vampire par la romancière Chelsea Quinn Yarbro. Depuis la naissance de cette légende, d'étranges créatures mystérieuses auraient vécu à La Nouvelle Orléans dans les années 1880.

Une légende mystérieuse à l’origine d’un mythe qui passionne les amateurs de ces suceurs de sang…

 

La littérature nourrit le mythe

Cette légende autour des vampires de La Nouvelle Orléans a principalement été nourrie par l'auteur britannique Anne Rice grâce à une série d’ouvrages intitulée « Chroniques des vampires » dont est extrait le célèbre roman « Entretien avec un vampire ». Cet ouvrage, écrit en hommage à sa fille de 6 ans décédée d’une leucémie, prend justement pour point de départ la Nouvelle Orléans du XVIIIe siècle et la légende du compte de Saint-Germain.

Après ce succès d'Anne Rice, de nombreuses œuvres phares prendront ensuite place en Louisiane ou à la Nouvelle Orléans comme « Riverdream » de George R. R. Martin, « Âmes perdues » de Poppy Z Brit, « The Gilda Stories » de Jewelle Gomez ou encore « Echiquier du mal » de Dan Simmons.

La liste des auteurs ayant eux aussi situé leur roman dans le sud de la Louisiane est longue. Chacun de ces ouvrages a contribué à faire de la Nouvelle Orléans la capitale des vampires 

 

Un film, une légende

Adapté par la suite au cinéma, « Entretien avec un vampire » n’a par la suite cessé de nourrir le mythe des vampires de La Nouvelle Orléans.

Dès lors, de nombreux sites touristiques, notamment dans le quartier français, sont associés aux vampires. Inspirés par l’œuvre d’Anne Rice, de nombres autres projets ont vu le jour et remporté un énorme succès. C’est par exemple le cas de la fameuse série « True blood », qui se déroule elle aussi à La Nouvelle Orléans ou de « The Vampires diaries », une série américaine créée par Julie Plec et Kevin Williamson. Au cinéma, on retrouve aussi le cultisme « Aux frontières de l'Aube » de Kathryn Bigelow ou « L'assistant du vampire » de Paul Weitz. Les réalisateurs ne manquent pas d’imagination et il y a fort à parier que la légende des vampires de La Nouvelle Orléans les inspirera encore longtemps… 

 

 

 

New York : la ville des Vampires

New York ne dort jamais. À partir du crépuscule, cette ville fourmille d'individus plutôt étranges. Il existe plusieurs clans de vampires dans la ville. Chaque clan possède son propre territoire.

Les initiés écrivent le mot vampire avec un y « vampyre » ; le « y » symbolise les crocs.

Parmi eux, les plus connus sont les Hidden Shadows ou le clan Sabretooth Omega.

Tous ces clans sont très discrets et évitent les médias.

 

Chaque mois, une soirée est organisée. C'est le lieu de rendez-vous de centaines de vampires venus de Harlem, du Bronx et du Queens.

Father Sebastian est l'un des fondateurs du clan Sabretooth et de l'Ordo Strigoi Vii.
La philosophie des membres s'appelle le strigoi Vii qui signifie « vampire vivant » en roumain. Ils suivent la « Voie de la main gauche » pour entrer dans le 5e éon : l'ère de Satan.

 

Ils ne croient pas en l'existence d'un dieu, car ils sont leur propre dieu.
L'égalité entre les deux sexes est totale. Hommes et femmes possèdent les mêmes pouvoirs.

 

Father Sebastian contrôle un réseau de plusieurs milliers de vampires en Amérique du Nord et en Europe. Il a également pris des contacts en Asie.

 

Susan Walsh, journaliste, a disparu en 1996, dans le New Jersey, alors qu'elle souhaitait écrire un article sur les clans vampiriques de New York. Mais, il semble beaucoup plus probable que cette disparition soit liée à l'enquête qu'elle menait sur la mafia russe et les réseaux de prostitution. 

 

 

 

Magie rouge et rituel de sang

Tous les vampires modernes ne boivent pas du sang. Certains se contentent de se nourrir d'énergie psychique.

Cependant, des rituels du sang sont régulièrement organisés. 

Les membres s'infligent des blessures pour que le sang s'écoule.
L'acte sexuel est étroitement lié à la magie rouge. Le sado-masochisme semble prédominer.

 

Depuis la nuit des temps, le sang est sacré et doué de pouvoirs selon la pensée magico-religieuse. Véhicule de la vie, il contient l'âme.

Le sang des sacrifices sert à fortifier les dieux et à affirmer leur immortalité. Le liquide rouge communique aux divinités et aux hommes la puissance physique et spirituelle.
Le sang possède donc, selon les différents mythes, un pouvoir de régénération.

 

Dans de nombreuses coutumes ancestrales, le sang humain est bu pour guérir les malades.

Le mythe des vampires, obligés de boire du sang humain pour vivre, s'inspire très probablement de ces coutumes.

Pour la plupart d'entre nous, le vampirisme est devenu un phénomène populaire, qui nous fait sourire.

 

Intégrer un clan de vampires constitue pour tous ces jeunes gens la seule possibilité de s'affirmer et de supporter la réalité quotidienne.

 

Mais quels sont les buts poursuivis par les leaders de ces clans ? Qu'adviendrait-il si ces réseaux tombaient entre les mains de gourous moins pacifiques ?

 

 

 

La peur des morts vivants en Europe

Au 21e siècle, en Europe centrale, la peur des vampires, subsiste.


En 2004, une affaire de zombi à défrayer la chronique. Dans un petit village de Roumanie, Marotinu de Sus, des habitants ont déterré un homme, accusé par sa nièce d'un un vampire.
En effet, Mirella Marinescu affirmait que son oncle, qui était revenu à la vie, voulait la tuer.

Le corps a été exhumé puis éventré avec un couteau. Les hommes ont ensuite arraché le cœur avec une fourche. Enfin, les cinq hommes ont apporté de la paille et des feuilles de maïs pour brûler la dépouille. La fille du défunt a porté plainte et la police a ouvert une enquête qui n'a abouti sur aucune arrestation. 

Contrairement aux membres des clans vampiriques, ces personnes n'intègrent nullement le vampirisme dans leur mode de vie. Elles ont une réelle peur des zombis.


Ces croyances et superstitions qui perdurent dans les villages reculés de Roumanie et de l'ensemble des Balkans sont les mêmes que celles qui existaient au Moyen Âge. 

 


 
 
posté le 20-02-2016 à 19:18:38

Rencontre avec les Vampires - "J'adore boire du sang humain"

"J'adore boire du sang humain" 

Les vampires existent vraiment

 

On aimerait croire que les vampires n'existent qu'au cinéma.

Mais certaines personnes aiment s'imaginer en être et se réunissent régulièrement pour boire leur sang de leurs camarades. Ils sont environ 3.000 en Angleterre à être membres officiels d'un mouvement underground de vampires. Leur réunion ont lieu une fois par mois.

 

Pyretta Blaza, 24 ans, qui travaille la journée dans un call center, fait partie de ces vampires. Elle explique auSun: "Depuis l'enfance, je ressens le besoin de boire du sang et de m'exprimer comme un vampire. J'attends avec impatience les rassemblements afin de pouvoir en boire à ma guise et de rassasier mon désir pour un mois. C'est une expérience incroyable. J'ai l'impression de renaître et d'avoir plein d'énergie »

 

 

 

Rencontre avec les Vampires -


 

Pyretta - Vampire 

 

 

 

Vampire, c'est sérieux


Ceux qui font partie de ce groupe étrange seraient soumis un test psychologique.

 

"Vivre comme un vampire est un engagement sérieux", affirme Pyretta. "Les aînés ont besoin de savoir que les gens qui viennent aux rencontres ne sont pas seulement des gamins obsédés par des films et qui trouvent juste ça cool. Nous prenons tous très au sérieux notre mode de vie et les rituels que ça implique."


Des tests sanguins sont réalisés avant chaque rassemblement. Il y a une infirmière ou un médecin, eux aussi vampires, sur place. 

 

 

Selon Pyretta, "un nombre surprenant de la haute société britannique sont en fait des vampires.Les fêtes sont privées et si un vampire vient sans partenaire, on lui présente quelqu'un afin qu'il puisse boire son sang. Les jeunes vampires reçoivent des cours sur la manière d'extraire le sang en toute sécurité. »

 

 

"On suce le cou, la poitrine, les épaules..."


Pyretta raconte: "On suce surtout le cou, la poitrine, les épaules, un bras ou une jambes. Les aînés nous apprennent comment couper afin ne pas faire de cicatrices et on nous apprend à sucer le sang sans causer de dommages. Celui qui enfreint les règles est exclu à vie."

La première fois que Pyretta a goûté au sang humain, c'était avec son premier petit ami. "Je lui ai parlé de mon intérêt pour le vampirisme et la saignée, lui ai montré mes recherches et tout stérilisé. Au moment où j'ai goûté son sang, je me sentais comme éclairée. Comme si j'étais une nouvelle personne. J'ai su que c'est ce que je devais être pour le reste de ma vie."

 


Pas d'ail, ça corrompt le goût du sang


Les vampires évitent de manger de l'ail, du piment, du curry ou autres épices fortes 48 h avant le rassemblement. Ca corrompt le goût du sang. "Mais nous mangeons beaucoup d'aliments à base de cannelle, par exemple, ça adoucit le sang."

 

 

Pyretta a longtemps dormi dans un cercueil. Mais ça lui donnait mal au dos. Elle rappelle que dans le vrai monde des vampires, "il n'y a pas de Robert Pattinson pour vous emporter. Etre vampire est un choix de vie merveilleux, mais très sérieux." 
 
 
Avril 2011 
 


 
 
posté le 20-02-2016 à 19:20:12

Rencontre avec les Vampires - Interview de Father Sebastiaan spécialiste des crocs de Vampire

 

Father Sebastiaan


 

Father Sebastiaan 

 

 

ABFA : Pouvez-vous vous présenter pour ceux qui ne vous connaîtrez pas ?

FS : Salutations, mon nom est Father Sebastiaan et je suis un prothésiste dentaire professionnel spécialisé dans les crocs de vampire sur mesures. Depuis 1992, quand ma mère m'a dit que Tom Cruise avait perdu du poids pour son rôle de Lestat le vampire tiré des livres d'Anne Rice, j'ai été impliqué dans la vie de la communauté vampirique et depuis je me suis spécialisé dans les crocs, j'ai organisé des événements comme le Endless Night Vampire Ball (Paris, New-York, Londres, Amsterdam et la Nouvelle-Orléans) et écrit plusieurs livres dont Vampyre Virtues : The Red Veils qui sort en France le 25 novembre 2011.

 

ABFA : Vous avez vécu à Gotham, puis avez voyagé à travers l'Europe mais depuis quelques années, vous vous êtes installé à Paris. Qu'est ce qui vous a poussé à choisir notre belle capitale ? Prévoyez-vous de redéménager dans le futur ?

FS : J'ai emménagé à Paris pour les mêmes raisons que je l'avais fait à Gotham (New-York)... les circonstances et le destin, juste un appel très fort de chacune de ces villes à un certain moment de ma vie. Je suis un amoureux d'Histoire et je suis devenu guide professionnel d'une visite des Mystères de Paris http://www.mysteriesofparis.com/ pour assouvir ma soif du passé et pour revivre l'Histoire. Paris est une ville de beauté, d'amour, de romance, de passion et la ville vampirique parfaite. Elle m'inspire et elle est au centre de l'Europe. Donc, quand je vais faire des crocs, c'est juste un court voyage pour me rendre à Londres, Amsterdam, Berlin ou n'importe où en Europe.

 

ABFA : Pourquoi avoir organisé un bal à Paris ? Est-ce que c'était un vieux rêve ou avez-vous répondu à une attente du public ? Maintenant que c'est passé, est-ce que ça a été à la hauteur de vos attentes ?

FS : Depuis des années, j'organise des Bals de Vampires à New-York et à la Nouvelle-Orléans. Quand je suis arrivé à Paris, j'ai essayé d'organiser de plus petits événements mais j'ai réalisé qu'il fallait impliquer les gens autour du Monde. Paris est une capitale internationale et avec sa beauté, son histoire et son ambiance, c'était un choix évident tout simplement. Les événements plus petits n'ont attiré que les locaux, nous avions besoin de faire venir les gens de partout dans le Monde et avec une équipe épatante et en étant sur place, c'est le premier événement en 10 ans que j'ai pu organiser dans la ville dans laquelle je vis. D'habitude, à New-York et la Nouvelle-Orléans, je ne suis pas sur place pour pouvoir travailler sur le terrain. Bien sûr il s'agissait du premier essai mais ça a été au-delà de mes attentes. Il y a peu d'événements spécifiquement orientés costumes à Paris et les français, et nos invités de l'étranger, sont venus en faisant preuve de beaucoup de style.
Les gens parlent encore de la soirée et j'ai hâte de me préparer pour 2012 ! Le prochain sera encore plus spectaculaire car nous avons enfin réussi à faire circuler l'idée et à éliminer les accros au niveau de la production.

 

ABFA : Que pensez-vous des français ? Est-ce que la scène vampirique est différente ici ? Avez-vous d'autres projets pour nous ?

FS : Les Français sont au coeur de l'Europe et ce que j'aime à leur sujet c'est ce sens de la culture qui leur paraît normal. Ils continuent à prendre des vacances (alors que les Américains travaillent sans arrêt pour vivre), jouent aux cartes et lisent de vrais livres au lieu de vivre devant leur écran d'ordinateur ou de lire sur un Kindle. Leur esprit est fort et c'est quelque chose que j'admire.

L'excitation du moment, c'est le livre de Vampyre Virtues : The Red Veils, mon 1er  en Français, qui sortira en novembre 2011 On prévoit une petite soirée pour la sortie au Klub ou vous devrez avoir des crocs pour rentrer avant minuit. Ce livre est sur la façon d'embrasser les aspects positifs de l'archéotype vampire au cours d'une vie comprenant la passion, l'amour, la romance, le mystère, la sexualité, l'instinct primaire, le rock'n'roll et la décadence.

 

ABFA : Quand vous donnez une interview, comme celle que vous avez faite avec Ardisson dans Tout le monde en parle, ne pensez-vous pas que quoi que vous disiez, les gens ne vont pas changer d'opinion ? Pensez-vous que le jeu soit truqué d'avance ?

FS : Non, je ne pense pas que ça soit truqué, Thierry Ardisson était très drôle et très poli. Les producteurs m'ont donné une loge sympathique avec des cookies et des sushis et il y avait écrit « Le Vampyre » sur la porte. Ils ont été très professionnels. Ça a été une très bonne expérience que j'ai beaucoup appréciée. Je pense qu'il aurait pu faire du sensationnalisme sur mon dos mais il avait l'air plus fasciné et curieux que irrespectueux.

 

ABFA : Qu'elle est votre opinion sur la frénésie actuelle autour des vampires due en partie au fameux Twilight ? Est-ce que ça vous laisse indifférent, vous amuse ou préféreriez-vous ne pas avoir ce type de publicité ?

FS : Je pense que Twilight est juste une évolution de plus de la mythologie moderne. Au départ, il y a eu les histoires du XIXème comme Le Vampire de Lord Byron, puis Dracula suivi d'Anne Rice et maintenant Twilight et True Blood. Chaque nouvelle incarnation fait évoluer le mythe et interpelle un public nouveau. Croyez-moi, quand j'étais la « bête curieuse » au lycée, portant des crocs et que les sportifs et les pom-pom girl se moquaient de moi, quelque chose comme Twilightest une revanche parfaite car les enfants de ces sportifs et pom-pom girl sont accrocs à ça. Le mormonisme et les vampires étincelants ne me choquent pas, c'est juste très drôle.

 

ABFA : Avez-vous lu les aventures d'Anita Blake de Laurell K. Hamilton ? De manière plus générale, lisez-vous de la littérature vampirique ? Restez-vous attaché aux classiques du genre ou, par curiosité, lisez-vous aussi les livres de la nouvelle génération ?

FS : Je suis un grand fan d'Anne Rice mais j’aime davantage le côté esthétique des films et des séries télés. True Blood a cité plusieurs fois mes livres parce que les producteurs ont fait beaucoup de recherches sur le mode de vie et le cheminement du Vampyre moderne. Cependant je ne suis pas autant « un vampire littéraire » que j'aimerais pouvoir le dire. Cependant j'aime les concepts tentaculaires et les idées qui émanent d'auteurs hautement créatifs. Je n'ai jamais lu les Anita Blake mais j'ai rencontré Laurell à la Nouvelle-Orléans et à quelques conventions au fil des années et elle est vraiment cool.

 

ABFA : Pouvez-vous nous dire un mot sur le livre sur lequel vous travaillez en ce moment ?

FS : A l'heure actuelle, je travaille sur Vampyre Virtues : The Red Veils qui parle des 99 aspects issus de la mythologie du vampire qui procurent de la puissance dans la vie réelle. C'est basé sur mes années d'interactions avec mes clients qui embrassent plus ou moins l'image du vampire dans leur vie et appliquent ces vertus. Composer ce livre s'est fait en tirant des conclusions de ces expériences plutôt qu'en partant de zéro. L' « état d'esprit Vampyre » est cet enthousiasme, cette impression de communion, cette excitation qui se construit autour des gens qui ont des crocs. C'est comme effleurer un fantasme et le ramener dans le monde réel. Chaque paire que je fabrique m'inspire, et maintenant il est temps de regrouper et de partager ces idées. C'est aussi mon premier livre en français, et j'ai hâte de voir quel accueil il va recevoir.

 

ABFA : Ça fait 15 ans que vous faites des crocs sur mesures : avez-vous noté une croissance dans ce marché de niche très spécifique au fil des années ? Ou est-ce que ça va, ça vient avec la mode ?

FS : A l'origine, les crocs allaient et venaient principalement avec les vagues de films, cependant avec la croissance de l’ « état d'esprit Vampyre » et son évolution, ça a pris un rythme propre, maintenant complètement indépendant comme sa communauté. Bien sûr, la plupart de mes styles sont inspirés par divers films comme Génération PerdueEntretien avec un vampireUnderworldUn Vampire à Brooklyn et le film Wolf parce que ça parle tout de suite aux gens. Je suis sûr qu'il y aura des films dans l'avenir et de nouveaux styles qui inspireront une nouvelle génération de clients 

 


 
 
 

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